LE NOËL DE TEDDY L'OURSON
Un petit conte sage et moral
Alors que Marianne et son petit frère Niels décorent la sapin de Noël, celle-ci croit voir un écureuil vivant dans l’arbre. Reversant le bol de noisettes que lui a donné son frère pour nourrir l’animal, c’est son père qui glisse dessus et se retrouve à terre, exaspéré par le fait qu’elle s’imagine sans arrêt trolls et autres créatures vivantes. Alors quand au marché de Noël elle croit voir un ours en peluche vivant comme gros lot, et quelle gagne avec l’argent qu’on lui avait donné pour acheter des amandes qui devaient servir de fève dans le riz à lait que concocte sa mère, cela se complique lorsque l’ours en question, qui rêve de faire le tour du monde, tourne la roue d’un cran pour la faire perdre…
Après "Winnie" l’ourson et deux aventures bientôt suivies d’une troisième pour l’ours "Paddington", vous aurez ce Noël l’occasion de découvrir Teddy, un ours en peluche de foire, qui rêve de faire le tour du monde, n’aime pas trop les enfants, et croit que seul quelqu'un de riche devrait le gagner, car il aurait les moyens de lui faire vivre la grande aventure. Doté d'un scénario béton, "Le Noël de Teddy l’ourson" déroule son histoire morale, qui aura le mérite de donner une leçon de vie à la fois à sa jeune héroïne Marianne, que son obsession pour cette peluche amènera à commettre des bêtises, et à l'ourson en peluche lui-même, dans ses certitudes que seuls les gens riches peuvent lui apporter le bonheur.
Situé dans un village ramenant à une imagerie des années 50, ce film norvégien en live action, doté de quelques personnages en animation 3D (Teddy, la sympathique petite hérissonne Polka, les autres jouets comme la toupie...) incrustés, s'avère aussi rassurant que tendre, prônant des valeurs d'honnêteté, d'entraide et de générosité. Au-delà de l'intrigue autour de la recherche de l'ourson, gagné par un mystérieux homme à chapeau, les petits comme les grands s'amuseront du caractère obstiné du petit frère, persuadé que son père se déguise en père Noël, et dont le cerveau bouillonne à chaque nouvelle question. Un tendre retour vers l'enfance à la direction artistique impeccable, à cet âge où les cadeaux étaint un enjeu fondamental et les parents, parfois surprotecteurs, encore une autorité en termes de morale.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur
