LA VIE DE CHÂTEAU, MON ENFANCE À VERSAILLES

Une version longue, plus riche et tout aussi touchante

Synopsis du film

Violette, 8 ans, a perdu ses parents dans les attentats à Paris. Suite à l’enterrement, elle est confiée à Régis, son oncle, avec lequel sa mère était fâchée et qui vit dans une dépendance du château de Versailles, où il est jardinier et homme à tout faire. Persuadée que sa mère détestait Régis, Violette ne pense qu’à s’enfuir et fugue plusieurs fois pour se rendre à son ancien appartement, où elle est retrouvée sur le pallier…

Critique du film LA VIE DE CHÂTEAU, MON ENFANCE À VERSAILLES

Adaptation en long métrage du court "La vie de château", sorti en 2020, accompagné de deux autres courts métrages, "La vie de château, mon enfance à Versailles", relate la difficile cohabitation entre une petite orpheline et son oncle. Ce dernier, introduit en contre-plongée comme une masse bleue (il est particulièrement large d’épaules), est considéré par celle-ci au départ comme un ennemi, qui sent mauvais, ronfle outrageusement et fait un travail ingrat. Le personnage apparaît d’ailleurs initialement comme bourru et mangeant mal, en mettant plein sa sombre barbe. Mais les deux vont progressivement s’apprivoiser, dans une histoire marquée par la présence d’un camarade de classe aidant, d’une grand mère bienveillante, et d’un fantôme de Louis XIV, réduit par moment à sa simple silhouette.

Exit les influences égyptiennes, réduites ici à une vision de deux sarcophages lors de l’enterrement et une figure d’œil bienveillant remplaçant la lune, pour mieux se concentrer sur les secrets du château et le motif de fâcherie de l’oncle avec les grands parents. Au-delà, il sera question ici de réconciliation, d’expectatives raisonnables, de fierté de son métier et de deuil, avec quelques scènes particulièrement touchantes, dont celle autour d’un grand feu (à la jolie représentation graphique, contrastant avec les traits fins de contour et aplats de couleurs de l’ensemble) qui permettra quelques explications par ombres interposées. Ajoutez une mignonne petite histoire d’amour et de maladresse et petits comme grands devraient être séduits et touchés par cette version XL.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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