LA DISPARUE DE LA CABINE 10

Un film de Simon Stone

La croisière ne s’amuse pas tant

Synopsis du film

Laura Blacklock est une journaliste épuisée par ses enquêtes sur les horreurs de ce monde. Lorsqu’elle est invitée par une prestigieuse fondation à la croisière d’inauguration d’un yacht, elle saute sur l’occasion. Mais un soir, la passagère de la cabine numéro 10 tombe à l’eau. Et Laura est bien la seule à bord qui semble vouloir la vérité…

Critique du film LA DISPARUE DE LA CABINE 10

Sortie le 10 octobre 2025 sur Netflix

Les œuvres écrites ont toujours été adaptées en film, cela fait partie du jeu. Et ces dernières années, on observe pas mal de thrillers passés à l’écran dans des styles plus ou moins réussis (on pourrait reparler des adaptations d’Hercule Poirot par Kenneth Branagh, mais pourquoi se faire du mal). "La Disparue de la cabine 10", à la base un roman de Ruth Ware, dispose de tous les ingrédients d’un bon thriller : un lieu clos et isolé sous la forme d’un bateau en pleine mer, une poignée de suspects et une mort mystérieuse. Malheureusement le passage à l’écran n’est pas si évident malgré un casting qui fonctionne, dont une Keira Knightley impeccable comme toujours. Ce qui fait le sel de ces romans, c'est que le lecteur peut réunir à son rythme des indices cachés entre les pages et avancer dans les pas du héros. À l’inverse, dans cette adaptation, le spectateur n’a que peu de doutes sur qui sont les antagonistes tellement ils apparaissent vite comme étant des clichés. La musique est omniprésente et nous gâche les moments de tensions, là où un silence aurait été le bienvenu.

Le twist de milieu du film nous redonne un peu d’allant et d’espoir pour poursuivre jusqu’à la fin, mais cette fin est si plate et anti-spectaculaire qu’elle arrive à nous refroidir à nouveau. "La Disparue de la cabine 10" est un film qui ne se regarde qu’une fois et qui nous fait passer un bon moment, mais il n’est ni mémorable ni assez bien ficelé pour qu’on y revienne. Il aurait plutôt tendance à nous donner envie de revoir des bonnes adaptations, comme la série "Hercule Poirot" (oui, encore lui) avec David Suchet.

Océane CachatEnvoyer un message au rédacteur

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