JAMAIS SANS MON PSY
Névrose party
Le docteur Béranger, psychanalyste, a une activité florissante. Cependant un de ses patients, Damien Leroy, ne voit pas de grande évolution dans ses troubles. Le médecin lui propose, afin de guérir, de trouver sa moitié avec une personne autant névrosée que lui. Quelques mois plus tard, lors de son anniversaire de 30 ans de mariage, la fille du docteur Béranger lui présente son fiancé : Damien. Mais Damien a omis de parler de ses névroses à sa promise. La fête va être animée, car le médecin va lui mener la vie dure pour remettre en cause ses projets de fiançailles…
Le réalisateur Arnaud Lemort remet sur le devant de la scène Christian Clavier cinq ans après sa comédie "Ibiza", sortie en 2019. Il lui associe cette fois l’humoriste Baptiste Lecaplain (les séries "Bref" et "Pitch", "Nous York") pour une nouvelle bouffonnerie. Le scénario se focalise sur le déclenchement une à une des névroses de Damien, afin lui faire renoncer à ses fiançailles. Un principe qu’on trouvera plus ou moins abouti.
L’histoire s'étaye de seconds rôles afin d’étoffer le récit, avec la grand mère alcoolique façon mamie suze des "Tuche" et l'ex mythomane, deux personnages qu s’avèrent peu convaincants. Si les blagues potaches assomment un film, quelques répliques caustiques font mouche. Mais Christian Clavier en trouble fête de mariage n'est pas d'une grande originalité aux vues de ses précédents rôles dans la saga "Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu".
On s’amusera cependant de la participation de Rayane Bensetti en ex, semeur de trouble, et de Thomas VDB en naturopathe alcoolique. Mais le concept aboutit déjà sur un récit trop gentil et sage pour embarquer un large public. Produit sans doute un peu trop « dans les clous » et pas assez débridé, malgré son bon casting, "Jamais Sans Mon Psy" ne surprend guère.
David BrejonEnvoyer un message au rédacteur