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JACK L’ÉVENTREUR, SUR LES TRACES DU TUEUR

Un film de Sebastian Niemann

Sur la piste de l’Éventreur

Londres 1888, le quartier de Whitechapel vit au rythme des meurtres de Jack l’Éventreur. Anna Kominski, jeune allemande, arrive à Londres avec la volonté de retrouver sa mère et son frère suite à la mort de son père. Après avoir appris que sa mère était également morte et s’être fait dépouiller, la police l’informe que son frère Jacob, jeune photographe, est soupçonné d’être Jack l’Éventreur et est interné. Elle décide d’enquêter afin de l’innocenter…

Jack l'Eventreur sur les traces du tueur film movie

Téléfilm allemand produit en 2016, "Jack l’Éventreur sur les traces du tueur" qui a connu une diffusion télé en France en 2019 sous le titre : "Jack l’Éventreur une femme à ses trousses", vient juste de sortir en VOD dans nos contrées.

"Jack l’Éventreur sur les traces du tueur" s'empare pour une énième fois de l'histoire du célèbre tueur en série londonien en le faisant cette fois-ci poursuivre par une femme. En tant que spectateur, comme pour tout film d'enquête, on se laisse aller à de multiples spéculations sur l'identité du tueur, le scénario parvenant à ménager plus ou moins le suspense. Mais cependant, il ne brille pas par son inventivité (en dehors de l'utilisation des débuts de la cinématographie dans la progression de l'enquête). Demeurant classique pour ce qui est des péripéties, on sombre assez rapidement dans le déjà-vu.

De plus, les personnages, en dehors du personnage principal, s’avèrent particulièrement ternes et n'ont que trop peu d'évolution. La mise en scène est sans imagination, ne parvenant jamais à transcender l'aspect téléfilm, qui est également fortement présent dans la reconstitution du Londres de la fin du XIXè siècle et manque visiblement de moyens et d'âme.

Sonja Gerhardt est cependant intéressante dans le rôle principal et parvient à donner un peu d'épaisseur à son personnage. En revanche la qualité de l'interprétation du trio masculin qui l'accompagne se révèle plus variable. Et au final, le long-métrage de Sebastian Niemann ne parvient jamais à prendre une vraie ampleur dramatique et à installer une véritable ambiance, la faute à un traitement de son sujet sans grande ampleur.

Kevin GueydanEnvoyer un message au rédacteur

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COMMENTAIRES

PtitOliv

vendredi 18 juin - 3h02

Si l'idée du point de vue féminin est intéressante, l'histoire reste trop balisée et les personnages masculins trop peu développés pour emporter l'adhésion.

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