HOPPER ET LE SECRET DE LA MARMOTTE

Un film de Benjamin Mousquet

Son lot d’aventures et de rebondissements

Synopsis du film

Hopper, Meg et Archie parviennent à pénétrer dans le palais de Zamba et à récupérer la cuichette sacrée, qui immunise contre les ingrédients avariés, ceci avant que le temple ne s’effondre. La méchante féline Crolloq, épaulée par ses deux complices caméléons, a tenté de les doubler, mais est repartie avec une copie dénuée de pouvoir. De retour au village, le père adoptif d’Hopper, le Roi lapin, croit reconnaître sur la cuichette un symbole qui évoque la reine Ingrid et une autre légende, celle de la Marmotte à la « face qui fait volte face », qui permettrait de changer un unique élément du passé. Il ressort alors des archives un mystérieux parchemin en apparence vierge, dont il n’est jamais parvenu à révéler les inscriptions, mais qui recèle 3 trous sur son côté. En y plantant la cuichette, celle-ci révèle la carte d’une île. Alors que le vœu du Roi est de détruire la marmotte, Hopper se laisse convaincre par l’archiviste du palais, qui n’est autre que sa sœur cachée, qu’il serait possible d’utiliser le pouvoir de celle-ci pour sauver leur peuple, réfugié sur une île secrète. Ils partent alors en douce tous les quatre voir un cartographe afin de trouver la fameuse marmotte…

Critique du film HOPPER ET LE SECRET DE LA MARMOTTE

Après le succès de "Hopper et le Hamster des ténèbres", c’est naturellement que débarque sur nos écrans la suite des aventures de Hopper, lapin-poulet aventureux, et de ses amis Maggie (Meg) la moufette, armée de son gaz vert asphyxiant redoutable et Archie la tortue, qui manie comme personne l’ironie et pense sans arrêt à manger ou à cuisiner. Quand les deux premiers sont signes d’action et de témérité, le dernier est la caution réfléchie du groupe, garant de leur aspect comique. Accompagnée de Gina, la sœur cachée de Hopper, poulet qui a les mêmes plumes rouges et blanches sur la tête, et poursuivis par Crolloq, féline autrefois amie avec Meg, le trio devient ici quatuor, nous entraînant dans de nouvelles péripéties qui incluent aventures, mystères, mécanismes dangereux et secrets de famille.

Le métrage s’ouvre sur un ensemble de scènes à la "Indiana Jones", avec un temple dangereux dans lequel la réelle relique n’est pas forcément celle qu’on croit et où le trio doit prendre des risques. L’inclusion d’un principe culinaire dans le piège qu’ils auront à éviter, mettant en avant le personnage d’Archie, est plutôt amusante. Tout comme le principe des pièges successifs qui reviendra également sur la fin, lorsqu’il s’agira de récupérer la fameuse marmotte, avec les pièces successives à traverser. Réalisé en images de synthèses 3D, le film passera plusieurs fois au dessin 2D, pour évoquer la légende de la marmotte, comme pour en dévoiler un peu plus sur le peuple dont sont originaires Gina et Hopper. Entre les deux, le groupe vivra tout un tas d’aventures, impliquant une sorte d’iguane tatoueur cartographe, un dirigeable et un téléphérique, une carrière de marbre, et les fameux cochons guimauves, sortes de petits cubes roses capables de s’empiler pour former diverses structures, à nouveau à leur poursuite.

Si le sujet de fond est à la fois celui de la famille, mais aussi la nécessité de ne pas avoir honte de ce qu’on est et de se confronter au monde extérieur, l’humour sera bien entendu au rendez-vous, avec les tirades ou les maladresses d’Archie, deux cocotiers rouges formant une croix comme pour marquer discrètement un emplacement, les deux caméléons très doués avec leurs langues mais pas très futés, le comportement de groupe des cochons, mais aussi de celui d’entre eux, qui se retrouvant isolé, devra faire équipe avec un membre du trio. En divisant provisoirement en deux, puis trois groupes, la petite expédition, les scénaristes démultiplient le plaisir à suivre ces aventures, jusqu’à un climax en forme de cérémonie où la marmotte a enfin un rôle important.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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