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FRANCINE

C’est pas du gâteau

A sa sortie de prison, Francine, une femme d’une quarantaine d’années, tente de se réinsérer. Elle finit par trouver un emploi dans une animalerie. Petit à petit, elle reprendra goût à la vie et sortira de son silence au contact des animaux…

Lourdement affectée par une peine de prison, Francine a beaucoup de mal à nouer des contacts humains avec les personnes qui croisent son chemin. D’un côté, l’enfermement qu’elle a vécu a laissé des traumas indélébiles la rendant sauvage. De l’autre, elle se retrouve confrontée à une société qui a continué à avancer sans elle, à un rythme qui contraste avec celui qui lui était imposé.

C’est pour cela qu’elle va doucement se réfugier dans une vie solitaire, entourée de l’amour d’animaux de compagnie et notamment de chats. Elle va ainsi sombrer un peu plus dans la solitude, comme pour recréer l’environnement de la cellule, un endroit familier qui dans un sens la rassure.

Témoin de la lente éclosion de Francine et de ses réactions violentes face aux « autres », le spectateur est amené à réfléchir sur la dureté à laquelle elle est confrontée. Néanmoins, malgré une magnifique performance de Melissa Leo (Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour « Fighter » en 2011), le film n’arrive pas à capter l’attention du spectateur, qui sombrera dans l’ennui face à cette Brigitte Bardot retournée à l’état sauvage.

Véronique LopesEnvoyer un message au rédacteur

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