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THE FINEST HOURS

Un film de Craig Gillespie

Il était un petit navire qui voulait chavirer... ohé ohé !

Février 1952. Une tempête terrible touche le Cap Cod, au Massachusetts. L’océan se déchaîne et brise un pétrolier massif en deux, le SS Pendleton : le Capitaine et la moitié de l’équipage sombre dans les eaux profondes. Heureusement, l’ingénieur Ray Sybert connaît le bateau comme sa poche et va tout mettre en uvre pour gagner un peu de temps avant que les secours arrivent. Le sauvetage va s’avérer être une véritable mission suicide, mais il en faut plus pour faire effrayer le jeune garde-côte Bernie Webber...

Tiré d’une histoire vraie, "The Finest Hours" est un film américain à sensations fortes, comme on les aime. D’ailleurs, on y retrouve une recette qui s’est montrée efficace par le passé : un bateau qui coule et une histoire d’amour… Ça vous rappelle peut-être quelque chose ? Pourtant, ce film n’a rien à voir avec "Titanic". "The Finest Hours" raconte l’histoire d’un sauvetage épique et extraordinaire.

Craig Gillespie nous offre des images incroyables. Hélas, la 3D ne sert à rien, comme c’est souvent le cas. Elle aurait pu être utilisée pour immerger un peu plus le spectateur dans le feu de l’action et lui donner l’impression de se faire mouiller par les vagues gigantesques que l’on peut voir dans le film. Mais non. L’effet 3D n’est utilisé qu’à 10% de son potentiel et ne fait qu’assombrir les images du film, déjà peu lumineuses.

Heureusement, Craig Gillespie a filmé de telle manière que l’on a quand même l’impression d’être sur le bateau. Une scène, en particulier, est très réussie. Pour continuer à faire fonctionner certaines parties essentielles du pétrolier, l’équipage est obligé d’établir un système de communication ; la caméra en suit le chemin et le résultat à l’écran est fantastique.

Contre toute attente, Chris Pine, qui joue le rôle de Bernie Webber, le « héros » du film, est probablement le personnage le moins intéressant, et peut-être aussi le moins charismatique. Casey Affleck, qui joue le rôle de l’ingénieur Ray Sybert, et son équipage, sont les rôles les plus attachants. On ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour eux et de retenir son souffle quand les éléments s’acharnent sur eux. La performance de Casey Affleck est particulièrement extraordinaire. De plus, ce film nous offre un personnage féminin exquis, interprété par Holliday Grainger, qui joue la fiancée de Bernie Webber. Elle est très convaincante dans le rôle de l’amoureuse courageuse et déterminée, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. On adore !

Et, pour ajouter au charme, le film est ponctué de chants de marins entraînants. Ça nous donnerait presque envie de mettre les voiles… Mais pas en pleine tempête !

Justine TurchetEnvoyer un message au rédacteur

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