FALCON EXPRESS

Une ménagerie des plus sympathiques, lancée à toute allure niveau gags comme action

Synopsis du film

Falcon, raton laveur qui doit son surnom à son blouson d’aviateur, joue les Robin de bois en volant régulièrement de la nourriture pour ses amis qui vivent dans la rue. Ayant prévu de braquer un train la veille de Noël, gros coup potentiel niveau butin, aidé par un complice, Hank le blaireau, capable d’en hacker à distance les commandes, il s’introduit sans mal dans celui-ci, atterrissant dans le wagon pour animaux. Mais Hank a un autre plan, celui de se venger d’un des pensionnaires du wagon, le chien policier Rex, auquel il doit 5 années de fourrière. Il lance ainsi le train à toute allure, afin qu’il s’écrase dans un ravin au passage d’un viaduc…

Critique du film FALCON EXPRESS

Nouvelle création des studios toulousains TAT ("Les As de la Jungle", "Les As de la Jungle 2", "Pattie et la colère de Poséidon") qui ont fêté cette année leurs 25 ans en s’offrant l’une des plus belles avant-premières du Festival d’Annecy, "Falcon Express" devrait être le film d’animation d’action de ce début d’été. N’offrant que peu de répit au niveau de l’action mais aussi des gags, le métrage maintient le rythme tout du long, grâce à une ménagerie où chacun trouve sa place, caractérisé sur mesure et source de traits d’humour disposés pile au bon moment. On se régalera donc de ces multiples personnages, du couple de cochons d’Inde baba cool (dont la femelle Janis est enceinte jusqu’aux yeux), au chihuahua shooté au sucre, en passant par l’oiseau Judy draguée par Coco le perroquet maladroit, une tortue dite « Ninja », un chien snobinard, un poisson clown star figurant publicitaire, une oie à l’accent du sud, un hamster jouant de la guitare en mode spleen ou shooté, et bien sûr le fameux chien policier droit comme un « i », ainsi qu’un énorme serpent, apparaissant sur le tard.

Une sacrée bonne idée a été de donner des éclairages particuliers à quelques-uns d’entre eux, par le biais de flashs-back truculents (le raton laveur Falcon qui en réalité s’appelle Maurice, la profession de la femelle boa…). Avec des ressorts scénaristiques finalement initialement assez simples (l’enjeu est d’abord de détacher certains wagons du train…), le film parodie principalement "Mission Impossible" (la scène autour du viaduc rappelle forcément le final de "Dead Reckoning partie 1"), "Speed", "Karaté Kid" et même certains aspects de "Dernier Train pour Busan", ceci dans un état d’esprit assez réjouissant. L’aventure est donc au rendez-vous, offrant sous intrigues et rebondissements (elle se mue en double poursuite, par le blaireau lui-même, mais aussi le « père » adoptif de Falcon), les personnages sont aussi trognons qu’amusants (la boa du fait de son surprenant métier, l’oie par ses jeux de mots capillotractés…) et le tout s’achève en duel musclés sur fond d’une version rock de L’hymne à la Joie de Beethoven. De quoi réjouir les plus petits, qui ne sauront plus où donner de la tête, et amuser les plus grands qui apprécieront la critique des médias d’info-continue ou des réseaux sociaux. Forcément, on en redemande.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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