DRAGONS

Un film de Dean DeBlois

Une version live dont certaines scènes d’action impressionnent

Synopsis du film

Dans le village viking de Beurk, vit Harold, adolescent pas vraiment costaud, qui fait le désespoir de son père, Stoïk la Brute, chef du village et guerrier chevronné. Alors que celui-ci voudrait faire ses preuves, l’une de ses inventions lui permet de toucher le seul dragon que personne n’a jamais vu, une furie nocturne, qui au lieu de cracher du feu, lance des éclairs. Mais en retrouvant la bête dans la forêt, empêtrée dans les cordes de son arme, il est incapable de le tuer, et au contraire le défait de ses liens. Mais à son retour au village, il apprend que son père a autorisé son entraînement avec les autres jeunes du village pour devenir un tueur de dragons…

Critique du film DRAGONS

L’adaptation en version live du premier épisode de la saga animée signée Dreamworks, "Dragons", adaptée du roman de Cressida Cowell, est en quasiment tous points fidèle à l’original. Ça n’est sans doute pas une surprise puisque son réalisateur n’est autre que Dean DeBlois ("Lilo & Stitch", "L'Île au trésor"), auquel on doit à la fois "Dragons", "Dragons 2" et "Dragons 3 : le monde caché". Alors quel intérêt supplémentaire à découvrir cette nouvelle version sur grand écran, de cette histoire d’émancipation de jeunes ados par rapport aux attendus imposés par leurs parents, et refusant l’affrontement avec un peuple étranger (ici des créatures de toutes sortes dont on a vite fait de nous présenter les spécimens) ? Une présentation qui passe à la fois par la scène d’attaque nocturne initiale (très réussie grâce à de beaux plans séquences…), les références faites par l’un des personnages comme s'il s’agissait de monstres de jeux vidéos (chacun a ses points de force, d’attaque ou autres…) ou encore avec le grand livre des dragons qui répertorie chaque espèce.

L’intérêt de cette nouvelle mouture est sans doute l’utilisation pour partie de décors naturels (d’impressionnantes falaises verdoyantes, au dessus desquels les scènes de survol sur le dos d’un dragon prennent une autre dimension), mais aussi celle des images de synthèses, qui donnent un aspect bien plus effrayant aux différents dragons (principalement celui dont toute la peau transpire les flammes et l’énorme créature finale, dont les cris envahissent la salle à en faire trembler les fauteuils). Doté de scènes d’action maîtrisées et encore plus impressionnantes que dans la version animée (les entraînements dans l’arène, l’affrontement dantesque avec la reine jusque dans les nuages…), "Dragons" assure le spectacle autant qu’il s’avère efficace en termes de message sur le vivre ensemble et sur l’acceptation de la différence.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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