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DÉSACCORD PARFAIT

Un film de Antoine de Caunes

Un casting savamment choisi

Louis Ruinard, célèbre cinéaste français, formait, avec Alice d’Abanville, son actrice et muse, un des couples les plus en vu des années 1970. Les films faits ensemble ont connu un grand succès. Leur histoire d’amour de termine brutalement par le départ d’Alice qui quitte Louis sans lui donner de raison. Alice est repartie dans son pays natale, l’Angleterre où elle a épousé un lord dont elle a eu un fils, Paul. Elle se consacre exclusivement au théâtre depuis son retour et est devenue une vraie légende dans son pays. Trente ans plus tard, Louis débarque à Londres pour tourner son trente-quatrième film. Les organisateurs des Bafta (l’équivalent anglais des César) décident de lui remettre un prix pour l’ensemble de son œuvre. C’est à Alice qu’ils demandent de lui remettre…

« Désaccord parfait »est une comédie sentimentale autour de deux monstres d’orgueil qui sont passés l’un à côté de l’autre. Ni l’un ni l’autre ne s’en est jamais remis mais il ne l’admettraient pour rien au monde. Le film raconte le chemin –parsemé d’embûches – que tous les deux vont emprunter avant de, peut-être, se retrouver.

Il s’agit du troisième film que signe Antoine de Caunes en tant que réalisateur. C’est aussi la rencontre entre deux grandes figures du cinéma : Charlotte Rampling et Jean Rochefort, pour la première fois réunis à l’écran.

Cette comédie romantique mêle humour anglais et français comme si l’on pouvait les concilier le temps d’un film. On y trouve un Jean Rochefort désarmant et désarmé face à une Charlotte Rampling aussi charismatique que splendide. Et le réalisateur se concentre principalement sur l’histoire d’amour entre ces deux personnages.

On remarquera un casting soigné. Antoine de Caunes n’a pas choisit ses acteurs à la légère. Certains se sont imposés. Outre Jean Rochefort et Charlotte Rampling pour qui le film a été écrit, on notera la présence d’Isabelle Nanty (Tatie Danielle, Le fabuleux destin d’Amélie Poulain…), de Ian Richardson (Joyeux Noël, From Hell …), Simon Kunz (The Bunker, GoldenEye) ainsi que celle de James Thiérée (Bye bye Blackbird, 18 ans après).

L’histoire est racontée avec simplicité et bien que la fin soit sans surprise on passe un très bon moment…

Laëtitia LangueEnvoyer un message au rédacteur

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