CREATION OF THE GODS 2 : DEMON FORCE
Spectaculaire
Alors que Yin Jiao a été décapité par les hommes de Yin Shou, ayant usurpé la place de roi de la dynastie Shang, et que le grand commandant Taishi Wen Zhong souhaite prendre sa retraite après 10 ans de combats, la générale Deng décide de mener pour le Roi une attaque sur la ville de Xiqi, dans les Terres de l’Ouest, avec l’aide de 800 soldats et des 4 gigantesques généraux magiques. Mais Ji Fa, ami de Yin Jiao, seigneur des lieux, décide d’organiser la résistance, avec l’aide du taoïste Jiang Ziya. Mais les deux camps ignorent que Yi Jiao a été resucité. La bataille va commencer, autour d’un pont flottant installé par les troupes pour franchir le fleuve qui sépare les deux royaumes…
Deuxième volet de la saga "Creation of the Gods", blockbusters chinois tirés de l'oeuvre de "L’Investiture des dieux", roman historique et fantastique de Xu Zhonglin en une centaine de chapitres, "Demon Force" est un film redoutablement spectaculaire. Suite d'un premier volet musclé sorti en juillet 2024, et préalable d'un troisième clairement annoncé avec les 3 scènes post génériques (ne vous levez donc pas trop tôt de votre siège), "Creation of the Gods 2" déboussole un peu au début, par la multitude de personnages et la scène de résurrection de Yin Jiao, l'héritier de la dynastie Shang, usurpé par le roi Zhou. Celui-ci parvient en effet à absorber les pouvoirs de ceux qui le ramènent à la vie, prenant alors l'aspect d'un géant bleu à trois têtes aux cheveux oranges. Un personnage qui sera laissé de côté pendant la majorité de cet épisode, avant de revenir soudainement à un moment clé.
Film de batailles des plus épiques, alliant décors en images de synthèses souvent réussis (fleuve tumultueux et boueux, falaises, cités tentaculaires...), créatures hors normes (hordes de corbeaux, sanglier géant, généraux géants...), et personnages disposant d'une magie noire réjouissante (on vous laisse découvrir « la malédiction des morteslarves » et surtout « la malédiction de la lune noire »...) ou des dons bien pratiques (la téléportation aquatique ou terrestre), le film aligne les scènes de bravoure, entre castagne et arts martiaux. Avec un vrai sens du spectaculaire et des effets spéciaux plutôt réussi, Wuershan signe un grand spectacle pour lequel le grand ou très grand écran prend tout son sens. Ajoutez à cela quelques manigances à tiroir qu'on ne voit pas forcément venir et une bribe de romance amoureuse, et ce second volet alimentera sans mal l'imagination de spectateurs en mal de grandes aventures.
Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur