Banniere_11_films_de_separation_Saint_Valentin

NEWS

Cinéma

Berlin 2009: Jour 7 – Des viols, encore des viols...

12 février 2009

Mercredi 11 février 2009

9h00
KATALIN VARGA
Compétition
Niveau +2

Avec ce film roumain les portraits de femmes confirment leur orientation vers le viol. Une femme apprend que son mari sait que son fils n'est pas de lui. Elle embarque alors son fils avec elle dans une recherche vengeresse de ceux qui l'ont violée et engrossée. Violent et sombre, le film fascine d'emblée, portrayant la forêt comme un lieu dangereux, grace à un travail sur la photo et le son, plutôt remarquable. Les thématiques de la vérité et de la peur de la perte de l'autre sont au coeur de ce conte moral macabre, qui pourrait bien créer la suprise.

12h00
HAPPY TEARS
Compétition
Niveau +2

« Happy Tears » est l'histoire de deux soeurs confrontées au vieillissement de leur père, et obligées de choisir entre s'occuper encore de lui ou le faire prendre en charge par une maison spécialisée. Les facéties du père font plutôt rire jaune, même si la manière dont les filles semblent débordées, prête à sourire. Et ce dernier prétend avoir enterré un trésor dans le jardin, faisant que ses filles ne peuvent pas vendre la maison dont le terrain partirait avec. Parker Posey, formidable d'inconséquence est régulièrement emportée de la réalité vers ses rêves, mélange plutôt dans lesquel ses fantasmes finissent par se faire jour. Le semi-affrontement entre ses filles et celle qui prétend être infirmière et extorque de l'argent au père (Ellen Barkin, fabuleuse en accroc au crack, sans scrupules). Une histoire de compréhension de l'autre, d'attention, plutôt originale et drôle au final.

13h50
Conférence
HAPPY TEARS
Mitchell Licthtenstein, Demi Moore, Parker Posey...
(à venir)

14h30
I KNOW YOU KNOW
Generation 14plus
Niveau +1

Voici un film paranoïaque dans toute sa splendeur. Venu d'angleterre et présenté dans la section pour ados; « I know you know » s'ouvre sur une premier plan bizarroïde avec Robert Carlysle face à un miroir, s'adressant visiblement à quelqu'un, et demandant de l'aide. Bien sûr, les aventures d'espionnage sont presques grisantes pour l'enfant mais pas vraiment responsables de la part du père. Robert Carlysle, le regard habité, a cependant du mal à nous faire croire vraiment à une vision totalement crédule du fils, même si le réalisateur joue sur l'omniprésence d'une companie vendant de la télé par satellites (publicités / camionettes / paraboles). Un peu long, le film prend toute sa dimension sur la fin, en tant qu'hommage à un père, certainement fou, mais jamais méchant.

Olivier Bachelard Envoyer un message au rédacteur