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Festival de Cannes 2018 : "Ayka", belle interprétation pour une descente aux enfer attendue

20 mai 2018

Compétition
AYKA
My Little One
de Sergey Dvortsevoy
avec Samal Yeslyamova...

Portrait d'une immigrée kirghize installée chez un logeur clandestin à Moscou, "Ayka", du nom de son héroïne, s'il s'avère efficace côté tension ne surprend guère pour qui a vu "4 mois, 3 Semaines et 2 jours", "Lola" de Brillante Mendoza ou certains Films des frères Dardenne. Cumulant les thématiques de "Rosetta" ou certains aspects de "L'enfant", le film étant construit comme une course contre la montre minutée ici par le fait de devoir rembourser de l'argent.

Au rythme d'une sonnerie de téléphone insistante provocant le stress (dont on finit cependant par se demander l'utilité, même pour l'héroïne), la caméra à l'épaule suit le personnage dans son passage de petits boulots en remplacements, et sa tentative pour échapper à ses créanciers. Dur portrait de la situation précaire d'immigrés, entre appartement délabré anarchique et arnaques quotidiennes, "Ayka" ne surprend guère malgré un sujet social d'actualité.

Voir un extrait de « Ayka » :

Olivier Bachelard Envoyer un message au rédacteur