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LE TEMOIN AMOUREUX

Un film de Paul Weiland

Le mariage de ma meilleure amie, en pire

Une soirée étudiante, un soir de beuverie… Tom et Hannah font connaissance et se quitteront en tant qu’amis ! Dix ans plus tard, ils sont toujours les meilleurs amis de la Terre et sont toujours célibataires ! Quand Hannah s’en va en Ecosse pour le travail, Tom sent soudain comme un grand vide et se rend compte de l’importance qu’Hannah a dans sa vie. Il se décide de la demander en mariage à son retour. Bien entendu à son retour, Hannah présente à Tom l’homme qu’elle a rencontré sur place et lui annonce qu’ils vont se marier ! Tom, désigné « demoiselle d’honneur » (sic) va tout faire pour faire capoter le mariage et reprendre sa belle...

Alors bien sûr c’est du vu et revu, c’est « Le mariage de mon meilleur ami » version le mec qui veut reprendre la fille qu’il aime : sauf qu’ici pas de copine gouine pour rendre jaloux, pas de karaoké à faire briser les verres en cristal et pas de célèbre chanson fredonnée à table par toute la famille ! « Le témoin amoureux » reprend certes le même pitch que « Le mariage de mon meilleur ami » mais avec un peu moins de guimauve et de blonde écervelée, un peu plus d’humour gore et de connotations sexuelles. Ça se voudrait presque du film irrévérencieux mais en fait non, ça ne va malheureusement pas assez loin… et c’est bien dommage.

Au contraire, le film tourne les pages convenues d’un conte de fée dont on se serait bien passé… Les paysages sont donc magnifiques et on baigne dans la richesse des familles nobles d’Ecosse. Un vrai rêve de princesse qui se réalise sous nos yeux ! Le prince charmant est même considéré comme l’homme idéal : riche, drôle, fort et en plus il en a une grosse ! Ouff, toujours le détail qui fait du bien au scénario !

Côté personnages secondaires, on a droit aux copines de la mariée (sous-exploitées), aux copains du marié (de beaux mecs qui jouent au basket et qui nous montrent leurs beaux pectoraux) et aux laids, car oui il en faut : des moches qui jouent des rôles de moches et qui sont si moches que personne ne veut devenir leur ami. Des idées comme ça, y’en a plein le film. C’est donc souvent con mais on en rigole. C’est parfois grossier et là on redemande. Mais c’est majoritairement guimauve et meringue rose. Pourtant on a l’impression d’avoir passé un bon moment. Ça a beau être creux, on n'aura pas vu le temps passé ! C’est donc sans intérêt et ça vaut bien un gentil « 1 » consenti en notation ! Allez comprendre !

PS : Un mot d’adieu à Syndney Pollack, décédé le 26 mai 2008, qui fait dans ce film sa dernière apparition sur l’écran en père multi-marié mais multi-heureux… qu’il puisse aussi en être ainsi là où il se trouve.

Mathieu PayanEnvoyer un message au rédacteur

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