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THE FOUNTAIN

Un film de Darren Aronofsky
 

POUR: Carnets de voyage(s)

Un homme cherche un remède au cancer qui ronge sa femme. Pourras-t-il lui apporter à elle comme à lui même la vie éternelle? Ou dois-t-il simplement accepter la mort…

Il était trois fois, une histoire d’amour sur un millénaire. Il était trois mondes, celui du passé, celui du présent et celui du futur, dont tous aspirent à la même quête. Il était une fois un metteur en scène qui mélangeait l’espace/temps pour créer des parallélismes entre ces dimensions. Il était Darren Aronofsky, génial réalisateur de «Pi» et «Requiem for a dream», qui met sur orbite un nouveau film qui coule de source, intemporel et universel. Un film riche, esthétique et émouvant, porté par des comédiens en totale osmose avec le projet et dont les notes de violons risquent de ne plus vous lâcher une fois que votre esprit les aura laissés vous submerger.

Mais certes, nul film n’est parfait et on pourra notamment regretter que certaines répétitions soient un peu trop lassantes et que la relation des histoires entre elles soit un peu trop complexe… Des petits riens pour un aussi grand film qui fait travailler notre imaginaire et notre réflexion...

Anthony REVOIREnvoyer un message au rédacteur

L'un des films les plus attendus des festivals de Deauville et Venise fut aussi une des plus grosses déceptions de ces dernières années. Signé Darren Aronofsky, réalisateur culte de "Pi" et "Requiem for a dream", "The fountain" est un ovni cinématographique à la construction certes brillante, mais au discours ésotérique qui vous laisse perplexe. Il s'en dégage par moments une forte émotion, mais l'aspect répétitif de certaines scènes mettant en abîmes les trois époques où se déroule cette histoire agace profondément.

"The fountain" traite en grande partie de l'acceptation de la mort, mais sa forme a bien du mal à rencontrer une quelconque résonance chez le spectateur qui se demande notamment à quoi sert la partie espagnole de l'histoire, qui met en scène un conquistador "imaginé". Certains interpréteront le film comme un ensemble de voyages intérieurs destinés à accepter un destin. Mais ceci va à l'encontre de la communication faite autour du film, vendant une histoire d'amour sur près de mille ans. Une mauvaise idée marketing? Peut être.

Visuellement certains passages (dans le futur) sont certes sublimes, mais n'apportent finalement que peu de choses à un récit des plus confus si l'on tente soi même de relier les trois époques. De plus, les acteurs en font des tonnes dans le mélodrame, Hugh Jackman en tête, qui n'arrête pas de pleurer, gâchant même l'une des plus belles idée du film, lorsque son personnage se tatoue la trace de l'alliance qu'il a égarée. Alors que l'histoire se déroulant de nos jours aurait pu fonctionner, on se demande si Aronofsky n'a pas changé plusieurs fois d'avis durant l'écriture d'un scénario poussif et finalement bien peu épais. Le film lui n'en finit pas de se terminer. Une grosse déception donc.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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