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MISSION IMPOSSIBLE 3

Un film de J.J. Abrams

Mission quasi-accomplie !!!

Quand un agent formé sous ses ordres est kidnappé et tué, Ethan Hunt (Tom Cruise) n’a plus qu’une idée en tête, retrouver et capturer son assassin. Mais il doit cette fois-ci gérer en plus sa vie de famille, et cela complique les choses, surtout que l’ennemi est aussi à l’intérieur de l’agence…

Ce troisième volet des aventures de Tom Crui…… pardon, d’Ethan Hunt, revient paradoxalement, et de manière significative, vers les bases de la série télé. Ou tout du moins, elle s’en rapproche bien plus que les deux précédents opus.

Tom… pardon, Ethan, et son équipe traversent deux fois le monde, et montent en un rien de temps des opérations diverses dans des lieux difficiles d’accès. Et à chaque fois, quelques sueurs froides plus tard, ils en ressortent quasi-indemnes. Mais l’équipe a peu d’importance et l’on assiste principalement aux aventures de Tom au Vatican, Tom à Shanghai, etc…, au détriment de seconds rôles, notamment de son équipe, qui auraient mérité plus de temps de jeu. D’autant que quand ils sont présents, on prend plaisir à les voir interagir afin de mener leur mission a bien.

Mais trêve de fine bouche. Dans Mission impossible 3, les scènes d’action sont impressionnantes, de la petite attaque de friche industrielle, à la bataille sur un pont de Virginie. Seule la scène finale est expédiée à la va vite, sans cohérence ni suspense. Et c’est là que le bas blesse. Que l’on apprécie ou non Tom Cruise, on ne peut pas lui reprocher de ne pas en donner au spectateur pour son argent, durant les trois quarts du film. Mais toutes ses intentions semblent fusillées dans une dernière partie, bardée d’incohérences scénaristiques et d’ellipses visuelles et narratives trop importantes. Sans parler du discours très « pieux » et d’une fin naïve au possible.

Tout le travail du réalisateur, J J Abrams, créateur entre autres de la série Alias, qui ressort au travers d’une approche plus sèche et plus dure des scènes d’action, collant au personnage tout au long du film, est anéanti par cette scène de fin navrante. Dommage, car le rythme effréné du film ne saturait pas les orbites oculaires du spectateur, de plus en plus impressionné par chacune des cascades. On se dira qu’ils ont simplement oublié de finir en beauté, comme dans tout action movie, avec une grande scène finale, impressionnante émotivement ou visuellement.

Guillaume BannierEnvoyer un message au rédacteur

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