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TAMARA DREWE

Un film de Stephen Frears

Tout le monde dit I love you Tamara !

Dans le bocage anglais, un couple d’écrivains a reconverti sa grande ferme en chambre d’hôtes pour écrivains en mal d’inspiration. Dans ce petit village perdu, tout le monde se souvient de Tamara Drewe, la jeune fille au physique un peu ingrat, mais tellement agréable. Jusqu’au jour où celle-ci refait apparition, la vilaine chenille s’étant transformée en joli papillon, et sème le trouble dans cette petite communauté…

Pour interpréter le miel autour duquel tourne toutes les abeilles, Gemma Arterton. Jeune actrice montante du cinéma anglais, déjà vue dans « Good morning England », « Quantum of Solace » ou plus récemment « Prince of Persia » ou « le choc des titans ». Il faut dire de la belle est hyper convaincante dans son rôle de journaliste enjôleuse, sûre d’elle, mais que finalement, ce sont ceux qui lui tournent autour qui nous amusent ! Entre le fermier aux allures d’Antonio Banderas, le rocker efféminé qui a piqué son maquillage à Robert Smith (The cure) ou le quinqua en mal d’excitation… les situations cocasses et grotesques s’enchaînent pour notre plus grand plaisir.

Pourtant, du côté de la gente féminine, Tamara est loin de faire l’unanimité. Surtout auprès d’une ado, fan d’un groupe de rock, dont le chanteur va entretenir une histoire avec la belle londonienne. Celle-ci se révèrera être un fin stratège pour tenter de briser ce couple, qui n’est pas du tout à son goût.

Au-delà de cette sorte de vaudeville, Frears a su prendre grand soin de la photo, et magnifie la nature qui sert de cadre à son histoire. Que ce soit grâce à la lumière rasante de l’aube ou du soir, ou encore avec les plans de la maison ou des prés avoisinants (absolument paradisiaques), tout est parfait pour vivre une vie idyllique… ou presque.

De par l’ambiance créée par la ferme remplie d'intellectuels à la plume fragile, "Tamara Drewe" donne presque des allures de film de Woody Allen, où les personnages dissertent sur la vie et la complexité des relations amoureuses, mais ici de manière beaucoup plus caustique (car nous sommes en Angleterre !).

"Tamara Drewe" est au final une vraie et belle bouffée d’air frais dans l’horizon cinématographique de cet été 2010. A voir, et même à revoir !

Véronique LopesEnvoyer un message au rédacteur

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