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STREETDANCE 3D

Un mélange plutôt réussi

Jay apprend que son petit ami et chef de sa troupe de streetdance a décidé de se consacrer à sa dernière année d'études et d'abandonner la danse. Elle devient de fait la nouvelle chef de la troupe. Ayant oublié de réserver la salle de quartier dans laquelle ils répétaient, la troupe se retrouve sans local, obligée de donner des spectacles dans la rue, pour récolter un peu d'argent...

Cela fait longtemps que les films sur la danse s'alignent et se ressemblent (« Sexy dance », « Honey » et leurs suites, « Dance movie »...), sans provoquer de réel déclic, tentant de renouer sur des musiques plus modernes (rap, hip-hop...) avec les élans et vocations de l'époque des « Flashdance » ou « Fame »... Nous voici donc replongés dans un monde de jeunes gens, pour lesquels la danse est plus qu'un espoir, elle représente un mode de vie. La bonne idée du scénario, pas très original sur le fond, mais plaisant, est de faire rapidement héberger la troupe de streetdance dans une école de danse classique, la directrice (l'ultra rigide Charlotte Rampling) demandant à certains élèves d'intégrer la troupe de streetdance.

À l'écran, cela donne de nombreux morceaux de bravoure. Si selon les experts, la streetdance est issue de la fusion du hip-hop, du break dance, du popping et du locking, cela permet d'assister à d'incroyables numéros, extrêmement physiques, qui filmés en 3D, prennent une dimension supplémentaire. Le spectateur est par moments totalement immergé au milieu des danseurs, rendant un peu plus intéressant qu'à l'habitude les sempiternels duels de talents. On saluera particulièrement le morceau final, étrange mariage entre classique et hip-hop. Et les midinettes seront séduites par l'histoire d'amour et de trahison qui se déroule en fond. Que demander de plus ? C'est bigrement entraînant, et c'est déjà ça !

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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