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OUVRIERS, PAYSANS

Vain et sans âme

Récits et textes sur la condition des ouvriers et des paysans déclamés dans la forêt…

On se demande comment un tel projet a bien pu être financé, tant l'absurdité et l'inutilité du propos comme de la forme paraissent évidents.

Quel intérêt pour le spectateur de " voir " des textes déclamés au cœur d'une forêt luxuriante, par des interprètes immobiles (peut être symboles de l'emprisonnement dont ils sont victimes au travers de leur condition) ? Autant aller au théâtre, il y a là au moins un minimum d'échange avec le public. Ici tout nous est imposé violemment.

Malgré la qualité des textes, le chaland ne peut que se désespérer de cette absence de mise en scène, réduite à un mouvement de caméra de quelques degrés, toutes les dix minutes, donnant à voir un nouveau groupe de trois lecteurs-déclameurs acharnés, ou à quelques gros plans parcimonieux. Misère sur le cinéma Suisse !

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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