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HANCOCK

Un film de Peter Berg

Réhabilitation

Hancock est SDF super-héros. Alcoolique notoire, il fait souvent plus de dégâts qu’il ne sauve de vies. Un jour, il permet à un conseiller en communication de s’extirper d’un passage à niveau sur lequel il était bloqué. Pour le remercier, ce dernier lui propose de changer son image…

« Hancock » est-il un film social ? Son anti-héros est au départ, à la fois SDF, amnésique, alcoolique et passable mal élevé. Quelque soit finalement l’angle sous lequel on se place, il est le symbole de l’échec d’un american way of life, où la réussite est normalement synonyme de gratifications. Lui ne reçoit que sifflets et moqueries. Le scénario a alors la bonne idée de discuter de cette image qui est le point fort de quelques cabinets de consultants, mais qui au final ferait peut-être la personne sous l’image.

Et là « Hancock » surprend, par le virage pris en plein milieu (on ne dévoilera pas ici la surprise), l’amourette basique tant attendue prenant des allures autres. Le personnage sort alors de sa logique de réhabilitation pour être confronté à des choix plus purs et plus fondamentalement généreux. L’histoire, assez simple, prend des dimensions mythologiques, tout en restant un divertissement aux effets spéciaux impressionnants, et à l’humour plutôt efficace et irrévérencieux, ce grand enfants se permettant ce que beaucoup auraient rêvé de faire à leurs pires ennemis.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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