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BOB L’ÉPONGE LE FILM 3 : ÉPONGE EN EAUX TROUBLES

Un film de Tim Hill

Un récit décevant, qui part dans tous les sens

Le Dieu Poséidon se servant de la bave d’escargot pour soigner sa peau et rester jeune, il demande à son chancelier de lui trouver de nouvelles créatures. C’est ainsi que Gary, l’escargot de compagnie de Bob l’éponge, se retrouve prisonnier. Bob et Patrick partent alors à sa recherche, avec pour chauffeur le robot autoritaire devenu patron de Crabe Croustillant…

Bob l'éponge le film 3 : éponge en eaux troubles film animation

Entièrement réalisé en images de synthèses, ce troisième film consacré à "Bob l’éponge", tente d’emblée de nous entraîner dans une aventure au rythme débridé, située dans ces fonds marins graphiquement familiers. L’absurde qui fait l’intérêt de la série est tout de suite au rendez-vous, entre le conte lu pour motiver la plaque de cuisson ou le robot trop autoritaire qui vire tout le monde à tout bout de champ. Même le personnage de Bob est fidèle à son côté excessif, hyper motivé au travail (où il se multiplie) et débordant de larmes lorsqu’il constate la disparition de son escargot miauleur. Mais à peine la phase road-movie engagée, le film bascule dans un délire dont les excès auront raison d’une intrigue, qui n’est plus alors qu’un alibi.

Entre les apparitions hallucinées d’un Keanu Reeves prédicateur façon « buisson ardent », le portnawak du passage au saloon infesté de zombies (dont Snoop Doggy Dog, allez savoir pourquoi…), les rappels parallèles de la rivalité entre Monsieur Crabs et Plancton n’ont que peu de saveur. Et ce n’est pas l’arrivée à Atlantic City qui va changer la donne, malgré une entrée régressive à souhait façon parc d’attractions (sur fond de « Living La Vida Loca » de Ricky Martin). L’intrigue s’amenuise alors progressivement face à des numéros de Music Hall improvisés, mais pas si fun, et donne lieu à une résolution rapidement expédiée. Restent quelques relectures sympathiques de la musique de "Titanic" ou du « Take on me » de Aha, et quelques jolis flash-back sur l’enfance de héros, dont on préférera, cette fois, suivre les aventures en série animée.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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