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BIENVENUE À COLLINWOOD

Un casse loufoque produit par Clooney

Un voleur incarcéré, après d’un compagnon de cellule la possibilité d’un casse juteux et facile. Sa compagne se charge alors de trouver quelqu’un qui accepterait de purger sa peine à sa place. Elle ne trouvera que des bras cassés, tous partants pour être partenaires dans l’affaire…

Présenté en clôture de la Quinzaine des réalisateurs cette année, voici donc sur les écrans, une comédie bien sympathique, qui pourrait bien créer la surprise. Bien sûr, la mise en scène n'a rien de particulièrement innovant, et les gags et retournements de situation ressemblent étrangement à certains films de Woody Allen (dont le récent 'Escrocs mais pas trop').

Mais l'histoire de ce casse raté d'avance, mené bruyamment par une bande de blaireaux avides, s'avère séduisante malgré tout. D'abord parce que l'idiotie des protagonistes, et l'amateurisme de l'affaire sont des plus réjouissants. Ensuite parce que les acteurs s'en donnent à cœur joie.

Que ce soit Sam Rockwell, en boxeur séduisant, un rien débile, William H Macy en père aux abois, qui ne saurait laisser son bébé chez lui pendant qu'il 'travaille', ou encore Georges Clooney, sensé être le gangster qui sait, l'expert, mais dont les déguisements trahissent une discrétion surfaite : un rabin en fauteuil roulant passe peu inaperçu ! Les situations ne sont donc pas des plus légères, mais l'on rit de bon cœur.

Olivier BachelardEnvoyer un message au rédacteur

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