Banniere_11_films_de_separation_Saint_Valentin

ASTROBOY

Un film de David Bowers

Nostalgie en images de synthèse

Un jeune garçon, Toby, meurt accidentellement lors d'une démonstration scientifique. Son père tente alors de le faire revivre au travers d'un robot à son image. Mais le petit garçon va découvrir ses pouvoirs et sa destinée...

Cette version d' « astroboy » réactualise le manga créé par Osamu Tezuka, le père fondateur de l'animation japonaise, dont une série de dessins animés datant des années 70, est connue à travers la planète entière, contribuant grandement alors à la reconnaissance de cet art.

Cette fois-ci, les Américains s'emparent du projet et utilisent l'image de synthèse pour permettre d'illustrer toute la puissance du personnage, créant au passage un univers des plus complets. Mais force est de constater que vouloir n'est pas forcément pouvoir, car si le monde et le design des personnages sont parfaitement réussis, la magie et la poésie autour de ce petit garçon robot, version moderne des contes pour enfant, peine à apparaitre entre les gouttes des scènes d'action.

De plus, il ressort une certaine frustration à la vue du film, qui semble n'être qu'une longue introduction et mise en place des personnages. La morale, même simpliste, ne permet jamais au film de décoller. Par contre, les scènes d'action, notamment celle de vol et de découverte des pouvoirs, s'avèrent pleines d'humour, nous montrant un petit garçon un peu différent, appréciant ses nouvelles capacités, tout autant qu'il les craint.

Dans l'absolu, la trame de fond du film utilise très bien les idées du créateur de la série, qui oppose en permanence la politique guerrière à l'humanisme des enfants, la science pervertie aux bons sentiments, ce qui constitue l'une des résurgences de la seconde guerre mondiale pour Tezuka.

En fin de compte, « Astroboy », s'il reste un film pour enfant simpliste, qui oublie la poésie de l'oeuvre originale en voulant trop la respecter, dispose cependant d'une animation et de scènes d'action qui répondent parfaitement présent, avec à la clé une version très colorée de l'univers de Tezuka.

Guillaume BannierEnvoyer un message au rédacteur

BANDE ANNONCE


Bande annonce par Filmtrailer.com

Laisser un commentaire