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15 ANS ET DEMI

1h37 de détente absolu

Philippe Le Talec est un brillant scientifique vivant aux États-Unis, mais qui doit retourner en France pour s’occuper de sa fille de 15 ans et demi. Il ne l’a pas vue depuis sa naissance et les retrouvailles sont fracassantes…

« Quinze ans et demi » est le troisième film des réalisateurs François Desagnat et Thomas Sorriaux (« La beuze » et « Les onze commandements »). J’avoue … je pensais que le plus drôle était dans la bande annonce, que j’allais être déçue par cette comédie légère. « Quinze ans et demi » a bien son lot de clichés mais foisonne de comédiens aux pires sympathiques et au mieux hilarants. Il a le mérite d’être drôle et puis c’est tout, mais c’est déjà beaucoup !

Julie Ferrier (Fiona), découverte dans « Paris » de Klapisch, est complètement ahurissante en voisine-collocataire-un-peu-perdue-mais-pas-tant-que-ça, affublée de tenues toutes aussi incroyables, d’un accent sorti on ne sait d’où, mais on ne la voit que trop peu ! François Damiens (Jean-Maxence) dirige des stages de rééducation pour pères en difficulté… et s’avère naturellement crédible dans ce rôle de pseudo gourou. Juliette Lamboley (Eglantine) est une comédienne prometteuse qui n’en est pas à ses débuts au cinéma (« L’Auberge Rouge »…).

Les dialogues sont bien vus, le duo Juliette Lambolay / Daniel Auteuil nous rappelle Claude Brasseur et Sophie Marceau (les protagonistes de la fameuse « Boum ») en plus… musclés ! Même si l’époque est différente, on ne peut s’empêcher d’y penser en voyant ce père confronté à l’adolescence de sa fille. Cependant on est bien loin des booms des années 80’ arrosées au coca, car dans « Quinze ans et demi » c’est alcools et joints au programme des soirées ados. Bref si vous avez envie de rire, n’hésitez pas !

Laëtitia LangueEnvoyer un message au rédacteur

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